L’AMI
Si un ami venu se pencher sur mon âme
Élisait domicile à l’endroit de mes larmes,
Il porterait ses joies, ses secrets et ses peines,
Gagné par l’idéal de connaître les miennes.
N’éviterait-il pas le défaut de juger
Et de se comparer sans chercher à comprendre ?
Un autre l’aurait fait, je l’aurais congédié ;
Rien ne vaut un ami véritable à tout prendre.